Le 1er janvier 2018, Tristan Bernard (1866-1947) entre dans le domaine public et, avec quatre titres, dans le catalogue numérique de la Bibliothèque malgache (collection « Bibliothèque littéraire »).

Plus connu peut-être pour ses traits d’esprit que pour ses œuvres, il a lui-même contribué à faire oublier que celles-ci sont pleines de ceux-là.

Voici l’occasion de le vérifier, et de s’en réjouir.

Contes de Pantruche et d'ailleurs (1897), une collection de vingt-sept histoires fantaisistes et plaisantes. Des explorateurs européens en quête de cannibales africains n’en trouvent pas mais sont amenés à déguster leurs porteurs. L’Académie donne des prix à des ouvrages publiés d’abord sous d’autres titres, sans se soucier de cohérence. Le roi Dagobert entend le peuple murmurer et retourne, outre sa culotte, sa veste, son bonnet royal et ses pantoufles. Pierre Arabin meurt et renaît, pour la grande joie de ses amis tandis que les dames trouvent ses souvenirs un peu tristes. Etc.

Supplément

En guise de préface, les extraits du Journal de Jules Renard où celui-ci fournit quelques fragments pour faire, sans le vouloir, le portrait d’un homme qu’il fréquentait beaucoup : « une petite tête d’enfant chaude comme une pomme de terre en robe de chambre. »

Dans la même collection:

Mémoires d’un jeune homme rangé (1899)

Les veillées du chauffeur (1909)

Mathilde et ses mitaines (1912)

1,99 euros ou 6.000 ariary

ISBN 978-2-37363-069-5