Je lis – j’allais dire comme tout le monde – Amélie Nothomb depuis la parution de son premier roman, Hygiène de l’assassin. Je me désole souvent de la voir brader son talent. C’est à mes yeux une telle évidence que la remarque revient souvent et que la succession d’articles (dans Le Soir) ou de notes de blog (Le journal d’un lecteur) écrits sur ses livres et rassemblés ici prend un caractère répétitif. Une étude complète de l’œuvre – ses trente livres publiés avec une belle régularité annuelle chez Albin Michel – évacuerait cette question en une seule analyse. Quelques autres aussi, probablement.

P.-S. Trentième roman d’Amélie Nothomb, Premier sang s’ajoute en 2021 à sa bibliographie, est couronné par le Renaudot et trouve sa place à la fin de ce petit livre dans un nouveau chapitre, millésimant du même coup ce «regard critique».

0,99 euros ou 3.000 ariary

ISBN 978-2-37363-082-4